Le Côte-de-Brouilly est un vin rouge français nuancée de violet. Il est pauvre en tanins et dévoile une bonne acidité. Il connaît aussi un caractère fruité en fruits rouges et fruits noirs mais avec un niveau aromatique peu complexe. Les vins sont servis autour de 13 à 14 °C et s’apprécient notamment sur des salaisons et des charcuteries.
Le cépage obligatoire est le Gamay noir à jus blanc et les cépages accessoires sont limités à 15 % pour chaque parcelle. L'Aligoté B, le Chardonnay B et le Melon B sont les seuls cépages d’ajout autorisé à la fabrication de ce vin. L’AOC Côte de Brouilly s’étend sur quatre communes : Saint-Lager, Odenas, Cercié et Quincié. Le Côte-de-Brouilly est obtenu dans le département du Rhône, à l'ouest de la ville de Belleville. Les 85 producteurs de ce vin souscrivent des vins très colorés, apportant des goûts fruités, aux notes minérales et florales. Similaire aux autres vignobles du territoire Beaujolais, le terroir subit un climat tempéré océanique à effet continental, avec des hivers froids au vent doux. La superficie d’exploitation du cépage de l’appellation Côte de Brouilly est d’environ 320 ha. Une quantité de 15 455 hectolitres de vin a été répertoriée en 2010. Le rendement maximum permis est de 58 à 63 hectolitres par hectare. L'appellation doit sa désignation au mont Brouilly, dont l'aire de production s’épanouit sur ses versants pentus et bien exposés. La structure du sol est généralement composée de gamay et peut semélanger avec des schistes ou de granite rose et des amphibolites qui est une roche de couleur bleue, d'origine volcanique. Les vendanges se font manuellement afin que les grappes de raisin restent intactes avant d’arriver dans les cuves. Durant les périodes sèches, les raisins sont vendangés tôt, et quand les saisons de l’année sont relativement froides, on obtient des vendanges tardives.
L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) approuve la reconnaissance du Côte-de-Brouilly comme Appellation d'origine contrôlée (AOC) par le décret du 19 octobre 1938. C’est en 29 octobre 2009 que cette appellation reçoit son homologation en abrogée avec d’autres appellations d’origines contrôlées de la région.